Les aventures de santiaGo

Le déluge, les voitures et les chiens

J'aimerai vous donnez un conseil si jamais, un jour, vous avez l'occasion d'aller à Sucre: surtout ne marchez pas les yeux en l'air émerveillé par les arbres immenses et les bâtiments magnifiques ! Non, non, non, mauvaise, très mauvaise idée ! Mais pourquoi se priver de tant de beauté allez-vous sans doute me demander ? Tout simplement parce que vous allez vous casser la margoulette !
Disons que la chaussée à quelques petits soucis. Les routes, ça va, dans l'ensemble elles sont globalement toutes goudronnées et sans gros défauts. Mais alors, les trottoirs, c'est une autre histoire ! (Admirez la rime !) Ils sont carrément tous défigurés sauf peut-être ceux de l'extrême centre. Gare aux foulures de cheville !
Une autre raison à ne pas négliger, c'est que les piétons ne sont absolument pas, mais alors absolument pas prioritaires. Pourtant cela n'empêche pas les Boliviens de traverser à tout va et même de s'imposer (état d'esprit que Santiago adore!). Cela donne lieu à un véritable concert de klaxonnes (et oui encore eux) parce que les Boliviens sont des fous au volent. Et si un conducteur, dans sa grande bonté, s'est arrêté pour laisser passer un piéton intrépide et bien vous êtes sûr d'assister à une envolée lyrique de "Tut-Tut!" et autre "Pouet-Pouet!" (la diversité bolivienne se retrouve jusque dans les klaxonnes!).
Et l'ultime raison, plus improbable et beaucoup plus sournoise c'est que Sucre est une ville qui regorge de chiens. Il y en a vraiment partout qui se baladent en toute liberté. Il parait qu'ils ont des maîtres mais visiblement ce n'est pas le même concept qu'en France. Donc, dans un raisonnement logique imparable, s'il y a chiens, il y a ... crottes de chiens! Quelle déduction, je m'impressionne moi même parfois. Et un chien, et bien ça en fait des crottes et de préférence sur le trottoir ! Du style, tous les cinq mètres. Ah... Nos chers amis canins (même Santiago était outré alors que se sont ses lointains cousins). Mais bon quand on regarde où l'on met les pieds, pas de problèmes. Il peut cependant arriver que vous soyez surpris par un petit orage dans l'après-midi et que votre balade se transforme en une charmante déambulation sous un déluge ma foi fort rafraichissant et que votre âme d'aventurier vous aie fait prendre un "raccourci" pour rentrer au plus vite. Il ce peut que dans cette situation, légèrement désorienté, vous osiez lever les yeux et les détacher de vos pieds ! Misère ! Quel mal vous a pris !

Déluge + rue étroite et pentue + conducteurs fous + crottes de chien (qui bien évidemment va profiter de cet instant d'inattention pour se glisser son votre pied) = GLISSADE DE LA MORT QUI TUE !!!!

Et hop, c'est ainsi qu'on se retrouve le fessier sur la chaussée. Evidemment, tout ce scénario est purement hypothétique et fictif (arrête de rire Santiago ! ), c'est juste un simple conseil.