Les aventures de santiaGo

Pourquoi la bolivie ?

L’Amérique Latine donc. Soit, mais pourquoi la Bolivie en particulier, ce pays que quasiment personne ne connait, caché quelque part au milieu du continent, au milieu des montagnes ou de la jungle ? Et bien peut-être justement pour son inaccessibilité. Nous rêvions d’autonomie, d’indépendance et quel meilleur exercice que de partir à l’autre bout du monde, seuls, dans un pays bien enclavé. Sauter dans le grand bain et se débrouiller pour nager, voilà la technique que nous avions décidé d’adopter (merci à toi Emma, sans nos discussions, nous n’aurions jamais osé !). Nous qui deux ans et demi plus tôt ne pouvions pas partir plus loin que Nantes, et en coloc’, sans doute par peur de l’inconnu et de l’éloignement. Il était enfin temps de mettre un peu plus de piquant dans cette existence d’étudiant, d’autant plus que l’occasion n’allait sans doute pas se représenter de sitôt.
Bien sûr, ce n’est pas le seul facteur qui a joué en faveur de la Bolivie. La Bolivie c’est aussi un pays mystérieux, une diversité culturelle incroyable, une politique complexe, une histoire palpitante et des paysages à couper le souffle ! Et tout ça nous en avions eu un petit aperçu, d’abord inconscient (merci les "Cités d’or" !), puis avec de plus en plus d’intérêt (merci les khôlles de prépa ! Je n’aurai jamais cru dire ça un jour). C’était aussi l’occasion de perfectionner notre espagnol (enfin plus pour moi que pour Santiago, le bougre, il est parfaitement polyglotte). Les blogs de nos amis aventuriers ont fini de nous convaincre. Il nous pressait d’en apprendre plus, d’en découvrir davantage et pour cela il ne nous restait plus qu’à faire nos valises !
Il y avait aussi un côté pratique à choisir la Bolivie : ses frontières étaient ouvertes aux étrangers, une garantie de partir non négligeable en ces temps troublés. Ses voisins chiliens et argentins n’étaient pas très rassurants de ce côté-là, et hors de question de rester six mois dans nos chambres à suivre des cours à distance. Cela a confirmé un peu plus notre choix.
C’était donc décidé, ça serait la Bolivie ! Bolivia, nous voilà !